COVID-19 et activité partielle
Pendant le mois de janvier 2021 : les entreprises fermées par décision administrative et celles appartenant aux secteurs les plus touchés par la crise, c’est-à-dire le tourisme, la culture, le transport, le sport, l’évènementiel ou les activités en dépendant, continueront de bénéficier d’une prise en charge de l’activité partielle à 100%.
Pour les autres secteurs, le reste à charge pour les entreprises restera de 15% en janvier, et les salariés en activité partielle continueront de bénéficier de 84% de leur rémunération nette.
À compter du 1er février 2021 :
- les entreprises fermées administrativement continueront de bénéficier d’une prise en charge à 100%, et ce tant qu’elles resteront fermées par décision administrative ;
- pour les secteurs particulièrement affectés par l’épidémie, en raison notamment de leur dépendance à l’accueil du public, le reste à charge pour l’entreprise passera à 15% jusqu’à fin mars, et les salariés en activité partielle continueront de bénéficier de 84% de leur rémunération nette jusqu’à cette date ;
- pour les autres secteurs, et en l’absence d’accord d’activité partielle de longue durée (APLD), les entreprises en manque d’activité pourront continuer à bénéficier de l’activité partielle avec un reste à charge qui s’élèvera à 40% et une rémunération nette de 72% garantie pour leurs salariés.
Par ailleurs, les commerces et entreprises de service intervenant dans le périmètre des stations de ski pourront bénéficier d’une prise en charge à 100% de l’activité partielle durant la période de fermeture administrative des remontées mécaniques sous réserve de satisfaire une condition de baisse de 50% de leur chiffre d’affaires. Les heures chômées par les salariés de ces établissements peuvent être prises en compte à compter du 1er décembre 2020.
Décret du 24 décembre 2020 relatif à l’activité partielle
Décret du 30 décembre 2020 relatif à la détermination des taux et modalités de calcul de l’indemnité et de l’allocation d’activité partielle
Cf. le communiqué de presse du ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion