Poursuite de la baisse de l’impôt sur les sociétés
Depuis le 1er janvier 2020, pour les entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 250 millions d'euros, le taux normal de l’impôt sur les sociétés est ramené à 28 % pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2020, à 26,5 % pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021, et à 25 % à compter du 1er janvier 2022.
Pour les grandes entreprises dont le chiffre d’affaires est égal ou supérieur à 250 millions d’euros, la trajectoire de baisse est la suivante :
- pour les exercices ouverts du 1er janvier au 31 décembre 2020, elles paieront l’impôt sur les sociétés au taux de 28 % jusqu’à 500 000 € de bénéfice ; au-delà, le taux normal de 31 % s’appliquera ;
- pour les exercices ouverts du 1er janvier au 31 décembre 2021, c’est le taux de 27,5 % (et non pas 26,5 %) auquel il sera recouru pour l’ensemble de leur bénéfice imposable.
Marchés publics : augmentation du seuil pour passer un marché sans formalité, et facturation électronique obligatoire pour toutes les entreprises
Le plafond des marchés publics sans formalité passe de 25 000 à 40 000 € HT. L’objectif est de permettre à un plus grand nombre de TPE de participer à des marchés publics.
Par ailleurs, la facturation dématérialisée, rendue obligatoire pour les grandes entreprises (plus de 5 000 salariés) depuis le 1er janvier 2017, pour les entreprises de taille intermédiaire (250 à 5 000 salariés) depuis le 1er janvier 2018, et étendue aux petites et moyennes entreprises (10 à 250 salariés) depuis le 1er janvier 2019, s’applique aux très petites entreprises (moins de 10 salariés) au 1er janvier 2020.
Seuils d’effectifs des entreprises : entrée en vigueur des modifications issues de la loi PACTE
Depuis le 1er janvier 2020, les seuils d’effectifs des entreprises sont regroupés sur 3 niveaux : 11, 50, 250 salariés. La loi modifie également le seuil des effectifs des entreprises implantées en zone franche urbaine (ZFU) voulant bénéficier de l’exonération de l’impôt sur les bénéfices : 49 salariés maximum (et non plus 50) pour les activités créées depuis le 1er janvier 2019.
Parité femmes/hommes dans les organes de directions des entreprises de 250 salariés et plus
À partir du 1er janvier 2020, les entreprises de 250 salariés et plus doivent compter au moins 40 % de femmes dans leur conseil d’administration ou de surveillance. Les entreprises qui ne respecteront pas cette obligation encourent des sanctions récemment renforcées par la loi PACTE.
Mesures relatives au Répertoire des métiers
À compter du 1er janvier 2020, l’immatriculation au Répertoire des métiers est élargie. Pourront s’y immatriculer les personnes physiques et les personnes morales qui emploient au moins 11 salariés et moins de 100 salariés, contre moins de 50 salariés avant le 1er janvier 2020, et qui reprennent un fonds précédemment exploité par une personne immatriculée. En outre, les tarifs applicables aux formalités d’immatriculation au Répertoire des métiers seront réduits.
« La solution à 30 jours » : une nouvelle offre de Pôle emploi à destination des entreprises
Pour chaque offre d’emploi confiée à Pôle emploi et non satisfaite au plus tard au bout de 30 jours, Pôle emploi s’engage à partager avec le recruteur un diagnostic sur son besoin de recrutement, à proposer une solution adaptée pour répondre à son besoin et s’engager sur un délai. L’objectif est notamment de réduire les délais de recrutement.
Sources : portail de l’Économie, des Finances, de l’Action et des Comptes publics, ministère du Travail