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Le revenu de solidarité active (RSA) est un revenu minimum promu par l’Agence nouvelle des solidarités actives, dirigée par Martin Hirsch. L’Hérault figure parmi la vingtaine de départements français qui vont tester ce dispositif. Zoom sur le RSA qui devrait être mis en place à partir de novembre 2007 ou janvier 2008...

Qu’est-ce que le revenu de solidarité active ?

Le revenu de solidarité active (RSA) est un complément aux ressources d’une personne bénéficiaire de minima sociaux qui prend ou reprend un travail. Ce dispositif vise à rendre attractif le retour au travail ou l’augmentation de l’activité professionnelle pour les personnes éloignées de l’emploi qui bénéficient de la solidarité nationale, et à lutter contre la pauvreté.

En effet, malgré de nombreuses mesures récentes, les réalités quotidiennes de terrain montrent qu’une personne qui bénéficie d’un minima social et reprend une activité à temps partiel rémunérée au SMIC peut encore aujourd’hui perdre de l’argent en reprenant un emploi.



Quelles sont les personnes concernées ?

Le RSA est, dans un premier temps, destiné aux allocataires du revenu minimum d’insertion (RMI) et de l’allocation de parent isolé (API). Il leur assure une augmentation de revenu pour l’exercice de toute activité professionnelle, pendant une durée pouvant aller jusqu’à 3 ans.



Qui va prendre en charge ce dispositif ?

Les conseils généraux volontaires pourront activer le RSA pour les bénéficiaires des contrats insertion-revenu minimum d’activité et des contrats d’avenir, et transformer les primes forfaitaires, les primes de retour à l’emploi et l’allocation de RMI versée aux personnes en emploi en une allocation unique. L’État prendra en charge l’intégralité du coût de l’expérimentation pour les bénéficiaires de l’API, et la moitié du coût pour les bénéficiaires du RMI.



Pourquoi l’Hérault notamment ?

Selon l’Agence nouvelle des solidarités actives, "l’Hérault se caractérise par une situation économique particulière : un nombre important de chômeurs et de bénéficiaires du RMI, mais aussi des taux de créations d’entreprises et de création d’emplois parmi les plus forts de France. Face à ce contexte complexe, le Département de l’Hérault est résolument engagé dans le développement d’initiatives favorisant l’insertion professionnelle pérenne des allocataires du RMI. Depuis deux ans, le Département a notamment mis en œuvre le RMA+ qui présente des résultats très encourageants avec plus de 1 000 contrats signés et 80 % de pérennisation de l’emploi en CDI à temps complet".

Dans l’Hérault, le RSA coûtera 2 millions d'euros, dont 900 000 euros apportés par le Département, le reste étant à la charge de l’État et de la CAF.



Sources :

Le portail du Premier ministre

Le site de l’Agence nouvelle des solidarités actives

La Gazette de l'Hérault, n° 996 ...