Définition
Le site du ministère du Travail indique que « le bilan de compétences permet d’analyser ses compétences professionnelles et personnelles, ses aptitudes et ses motivations en appui d’un projet d’évolution professionnelle et, le cas échéant, de formation ».
Qui peut en bénéficier ?
Peuvent bénéficier d’un bilan de compétences :
- les salariés du secteur privé, qu’ils aient un contrat à durée indéterminée ou déterminée ;
- les demandeurs d’emploi : un bilan est accessible à partir de 3 ans d’expérience professionnelle, et concerne les personnes de moins de 55 ans, au chômage depuis plus de 6 mois ; la demande doit être faite auprès de Pôle emploi, de l’APEC ou de Cap emploi ;
- les salariés du secteur public (fonctionnaires, agents non titulaires…) : depuis 2007, le droit à la formation permet de prétendre à un bilan professionnel avec 10 ans de service ; cette démarche s’inscrit alors dans la perspective d’une évolution géographique ou professionnelle.
Dans quel objectif ?
Le bilan de compétences peut être lié à un licenciement, à un départ de l’entreprise, à une envie d’évolution du poste, ou encore à un désir d’une orientation vers un autre métier.
Il est l’occasion de :
- faire le point sur ses compétences personnelles et professionnelles, ses aptitudes et ses motivations ;
- définir son projet professionnel, voire de formation ;
- analyser ses atouts pour envisager un emploi, une formation, une évolution de carrière.
Comment ?
Le bilan de compétences peut être préconisé à l’occasion d’un conseil en évolution professionnelle (CÉP - cf. le dossier dédié au sujet par EmploiLR), qui est une offre de services en information, en conseil et en accompagnement personnalisés de projets d’évolution professionnelle. Elle est gratuite, confidentielle et accessible à chaque actif.
Les bilans de compétences sont éligibles au compte personnel de formation.
La démarche à mener pour en engager un diffère selon que le bilan de compétences est initié par l’actif ou par l’employeur.
- Si le bilan de compétences est à l’initiative du salarié, si celui-ci choisit de mobiliser ses droits formation, et de le faire en dehors du temps de travail, il n’est pas tenu d’informer son employeur de la démarche.
- Si le bilan de compétences est à l’initiative de l’employeur dans le cadre du plan de développement des compétences de l’entreprise, il ne peut être réalisé qu’avec le consentement du salarié. Il fait alors l’objet d’une convention tripartite signée par le salarié, l’employeur et l’organisme prestataire de bilan.
Centres de bilan de compétences
Consultez notre annuaire des Conseils RH réalisant des bilans de compétences
Sites ressources :
- Bilan de compétences dans la fonction publique d’État
- Bilan de compétences dans la fonction publique territoriale
- Bilan de compétences dans la fonction publique hospitalière
- Bilan de compétences d'un salarié du secteur privé
- Rubrique dédiée au bilan de compétences sur le site du ministère du Travail