Réduire le coût de l'apprentissage.
C'est le seul objectif de ce rapport conjoint IGAS/IGF (Inspection Générale des affaires sociales / Inspection générale des finances) rédigé en mars 2024 mais qui se diffuse tout juste comme pour inspirer un futur Ministre de la Formation Professionnelle, s'il existe demain.
Il déroule toutes les pistes possibles, de la baisse des aides à l'embauche en passant par l'augmentation des cotisations sociales, au relèvement des taux pour la contribution supplémentaire de l'apprentissage ou encore à l'imposition sur le revenu des salaires des apprentis, etc... Une véritable liste à la Prévert, sans queue ni tête.
Autant c'est, pour les professionnels de l'apprentissage, une manière d'anticiper un peu leurs hypothèses budgétaires pour 2025, autant ce rapport occulte l'impact de ces économies de bout de chandelle sur la dynamique de l'emploi des jeunes, de l'augmentation des diplômés du supérieur, de l'augmentation de la masse salariale brute versée aux apprentis qui n'économisent pas mais infusent l'économie locale, et particulièrement urbaine.
Cette prise de recul macro-économique aurait un impact plus fort pour éclairer un positionnement politique du futur Ministère ! Mais bon, la rigueur budgétaire a ses raisons que la raison ignore !
Pour le lire, c'est par ici :
https://igas.gouv.fr/revue-des-depenses-de-formation-professionnelle-et-dapprentissage
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